La formule est de Pierre Meyers, ex-président de Nethys. Interviewé par Le Soir en septembre 2019, lorsque les premières révélations tombent autour des ventes secrètes de certaines filiales, l’homme assure ne pas avoir agi seul. « Nous avons tenu informés des progrès les principaux responsables politiques concernés », lâchait Pierre Meyers à l’époque. Sans citer de nom, il se limitera à un surnom : « On les appelle dans notre jargon les mains invisibles ». Avant de prendre une décision majeure, certaines figures politiques liégeoises en connaissaient « les grandes orientations, et même plus que cela », dixit l’homme aujourd’hui inculpé.