Le coup d’Etat organisé par l’armée birmane lundi intervient après des années de délicat partage du pouvoir entre le gouvernement civil d’Aung San Suu Kyi et les militaires encore très puissants dans le pays.
L’armée a arrêté tôt dans la matinée la prix Nobel de la Paix ainsi que le président Win Myint. Elle a proclamé l’état d’urgence pour un an et placé ses généraux aux principaux postes.
Les militaires dénoncent depuis plusieurs semaines des fraudes électorales lors des législatives de novembre, remportées massivement par la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d’Aung San Suu Kyi.
Voici ce que l’on sait.