Il faisait déjà nuit quand le lieutenant-colonel a frappé à la porte de cette maison d’un petit village d’Alsace. En ouvrant la porte et en découvrant l’uniforme du militaire face à elle, Sylvie n’a pas eu besoin de plus d’explications. Elle a compris instantanément : « La dernière fois que j’ai entendu Loïc, c’était à Noël. Il envoyait souvent des photos des paysages du Mali, d’immenses ciels étoilés que l’on ne voit jamais par ici. »