Le Soir du 21 janvier jetait un sérieux pavé dans la mare en révélant les « libertés » que l’Etat avait prises avec notre vie privée. En cause : un petit article anodin dans l’arrêté royal publié le 12 janvier au Moniteur. En gros, le texte autorise désormais l’ONSS (l’Office national de sécurité sociale) à « collecter, combiner et traiter des données concernant la santé relatives au covid, de contact, d’identification, de travail et de résidence relatives aux travailleurs, salariés et indépendants ». Dans quel but ? Surveiller le respect des obligations prévues pour limiter la propagation du virus et soutenir le traçage, notamment en identifiant les clusters.