A un an de la date butoir, les autorités chinoises ont annoncé la livraison, la semaine dernière, de l’anneau national de patinage de vitesse. Pourtant les travaux du « Ruban de glace », antre capable d’accueillir 12.000 spectateurs, ont été retardés de quelques mois par l’épidémie de coronavirus. Si la capitale chinoise, comme le reste du pays, a maîtrisé la propagation du virus, de nouvelles vagues sèment parfois la panique. Le mois dernier, la Chine a ainsi connu un regain de l’épidémie avec plusieurs dizaines de cas par jour, dont un pic à 144 contaminations le 21 janvier dernier, un record depuis un an. Mais le pouvoir chinois a tenu à rassurer alors que les interrogations continuent de planer au-dessus des Jeux de Tokyo, qui doivent avoir lieu cet été. « La Chine a porté toute son attention sur l’endiguement de la pandémie et sur la restauration de l’économie en créant les conditions favorables à l’organisation des JO d’hiver », a affirmé, cette semaine, Wang Wenbin, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.