Le 20 janvier dernier, le mouvement des droits humains a poussé un soupir de soulagement. Exit une Administration qui, notait Mark Danner dans la New York Review of Books, a été « la première depuis la Seconde Guerre mondiale à avoir complètement renoncé à l’agenda des droits humains ». Exit un Président qui, interrogé sur ses relations avec des leaders autoritaires, osait avouer au journaliste Bob Woodward : « C’est marrant, non ? Plus ils sont durs, plus ils sont méchants, et mieux je m’entends avec eux ».