Pour un ministre écologiste de la Mobilité, voir la SNCB fermer 44 guichets sans crier gare, c’est très délicat. Et si en plus, il apparaît des éléments du dossier qu’il ne s’y est pas opposé avec toute la vigueur que voudrait le programme électoral de son parti, c’est encore plus compliqué. Ajoutons à cela une communication malheureuse autour du dossier et l’on comprend le pétrin dans lequel se trouvent les écologistes.
Tout a commencé lundi. La SNCB publie vers 13 heures un communiqué annonçant la fermeture de 44 guichets dans les gares. Une heure après la SNCB, le ministre de la Mobilité, Georges Gilkinet, réagit en prenant acte, sans condamner. « La fermeture de guichets n’est jamais une nouvelle réjouissante. C’est une décision prise par la SNCB qui adapte ses services, d’une part à l’évolution de la demande des voyageurs et, d’autre part, pour affecter ses moyens vers une offre de transport renforcée. » Il demande juste des mesures d’accompagnement.