Lundi, la SNCB a annoncé la fermeture de 44 guichets (sur 135) dans les gares du pays où l’activité du personnel est réduite. Syndicats et associations de voyageurs se sont aussitôt indignés, les politiques ont suivi. Dans des sens divers mais avec, en exergue, un clash frontal entre le ministre fédéral de la Mobilité, l’Écolo Georges Gilkinet, et la patronne de la SNCB, Sophie Dutordoir (étiquetée CD&V).
Celui-ci a exprimé sa désapprobation et a demandé la révision de la décision. Celle-là détaille le long chemin d’information qui a valu l’approbation complète du Conseil d’administration, avec le cabinet du ministre comme témoin, et parle dorénavant de rupture de confiance. Un Conseil d’administration extraordinaire de la SNCB est convoqué le mardi 9 février.