Fin janvier 13 % seulement des chambres d’hôtels bruxellois étaient louées, à peine mieux qu’en décembre, où le taux d’occupation avait plongé à 8 %, selon les statistiques enregistrées par Visit Brussels. Les établissements situés à l’aéroport ou en bordure du Ring, à la clientèle plus business, sont un peu au-dessus de la moyenne ; ceux de la Grand-Place et alentours nettement en deçà. Un indicateur parmi d’autres de l’impact du tourisme et de la navette sur l’économie bruxelloise. Le premier, à l’arrêt, et la seconde, interrompue par le télétravail, vident pour l’heure les rues de la capitale. Et gonflent les statistiques du chômage temporaire, lequel a pris des contours différents, en Région bruxelloise, par rapport à la Wallonie ou la Flandre, comme le démontre une analyse de l’Institut bruxellois de statistique et d’analyse.