À sa nomination en 2006, Stefano Mazzonis, qui arrive du fameux Teatro communale de Bologne, est un inconnu pour le public belge. D’emblée, il annonce son ambition : rehausser le niveau musical de l’orchestre et du chœur (ce qu’il réalise grâce à l’action du maestro Paolo Arrivabeni et du chef de chœur Marcel Seminara), faire venir à Liège de grands interprètes, particulièrement dans le répertoire italien (Ruggiero Raimondi, Leo Nucci et Patricia Ciofi…) et ouvrir l’opéra à un nouveau public, particulièrement les jeunes. Après quelques années, ceux-ci représentent plus d’un tiers du public, une performance qui n’a que peu d’équivalents sur la scène européenne. Parallèlement, Mazzonis, mû par un sens pointu du marketing a compris que les retransmissions sur le net des spectacles constituent un secteur d’avenir et y inscrit très tôt des réalisations de l’ORW.