Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement wallon, la garde nationale saoudienne – un client majeur de l’industrie de l’armement wallonne – est bien impliquée dans la guerre qui depuis dix ans défigure le Yémen. Une nouvelle enquête de l’ONG flamande Vredesactie renforce celle qui au printemps 2019, fut menée par Le Soir et plusieurs partenaires : des armes et munitions wallonnes vendues à Ryad sont utilisées par la garde nationale saoudienne à l’intérieur du Yémen. Dans le cadre d’un conflit qui en dix ans, a causé la mort de plus de 150.000 personnes et qui est qualifié par les Nations Unies de « pire crise humanitaire au monde ».