Pas à pas et sans coups de théâtre. C’est peut-être la rupture principale de la politique étrangère de Joe Biden avec celle de son prédécesseur, habitué aux déclarations tonitruantes et revirements diplomatiques conclus en quelques tweets. Washington a annoncé son retour auprès des Palestiniens en trois temps. Le 26 janvier, lors d’une réunion du Conseil de sécurité, Richard Mills, chargé d’affaires américain aux Nations Unies, a annoncé vouloir « renouveler » les relations des États-Unis avec le leadership et le peuple palestiniens, de « restaurer » les programmes d’assistance, interrompus par l’administration précédente, et « rouvrir » les missions diplomatiques fermées.