Mercredi dans Le Soir, les trois ordres des avocats du pays accusaient le gouvernement fédéral de prendre trop de liberté avec l’Etat de droit, et d’imposer des mesures restrictives en termes de libertés publiques sans débat parlementaire. « Dans un Etat de droit démocratique, ces restrictions temporaires doivent être décidées par le Parlement (…) Et donc pas uniquement dans les couloirs du ministère de l’Intérieur, aussi sages et savants soient leurs concepteurs, et aussi bonnes soient leurs intentions », écrivent les trois présidents des ordres des avocats, faisant suite aux alertes déjà lancées par des représentants du monde académique et de la société civile ces derniers mois.