Le parlement de Wallonie devait-il débattre, il y a quinze jours, de l’arrestation de Stéphane Moreau et des autres anciens responsables du groupe Nethys ? Et ce mercredi aurait-il dû se pencher sur les perquisitions menées vendredi dernier au bureau et au domicile de Jean-Claude Marcourt, le président de l’assemblée, fidèle à son perchoir tout au long de la journée ?
Le PTB a fait le forcing en battant le rappel des grands principes : transparence, défense des intérêts régionaux, justice… A travers le bureau élargi, les autres partis ont fait barrage à une démarche qui relève, il est vrai, de la manœuvre politique : placer les formations traditionnelles face à leurs responsabilités et débusquer les « mains invisibles » qui pilotaient Moreau et consorts.