Le nom de Friedrich Dürenmatt (1921-1990) n’évoque peut-être rien pour un certain nombre de lectrices et de lecteurs. Il suffit pourtant d’avoir lu dans le passé quelques-uns de ses ouvrages, à l’allure de romans policiers qui auraient une portée philosophique, à moins que l’on ait été frappé par une représentation théâtrale, pour que l’écrivain suisse de langue allemande ait laissé une trace durable. Amélie Nothomb garde une pièce en mémoire, La visite de la vieille dame. Elle ne se trouve pas dans le premier volume des Œuvres complètes auquel elle donne une courte préface, mais peu importe : l’enthousiasme est partagé et les retrouvailles, bienvenues.