Le narrateur passe sa convalescence à Ostende. Il est au sixième étage d’un immeuble. Ses journées se déroulent face à la fenêtre qui donne sur la plage par-dessus le toit du casino. Il gît dans un fauteuil roulant dont on se demande d’ailleurs s’il est vraiment mobile. Il lui semble être là depuis des mois, à attendre la visite de l’aide-soignante, matin et soir, et de sa femme, de temps à autre, à regarder la plage et l’eau, à scruter les promeneurs en anorak et les ouvriers qui travaillent sur le toit du casino.