Une avalanche d’images terrifiantes, traumatisantes, défile devant les caméras dressées au Sénat des Etats-Unis. Ces extraits de bandes de vidéosurveillance, ces enregistrements inédits puisés dans les téléphones cellulaires, viennent conter plus précisément encore l’histoire de l’assaut contre le Capitole, le 6 janvier, par les supporters inconditionnels de Donald Trump.
Il s’agit pour lui du second procès en destitution en un an, après celui qui aboutit à son acquittement le 5 février 2020. Il avait à l’époque échappé à toute culpabilité à propos des pressions exercées sur l’Ukraine pour exhumer des renseignements compromettants sur le clan Biden. Il pouvait remercier la majorité républicaine et servile du Sénat, qui avait bloqué la comparution de témoins clés.