Revers juridico-diplomatique pour le prince. Au début du mois de février, le gouvernement belge s’était enfin décidé à envoyer au Comité des sanctions de l’ONU une notification l’informant de son intention de dégeler des avoirs libyens placés en Europe pour dédommager l’ASBL GSDT en liquidation. Une ASBL autrefois créée par le prince Laurent pour des projets environnementaux, en l’occurrence un projet de reboisement en Libye, qui avait avorté après que l’Etat libyen ait dénoncé unilatéralement le contrat le liant à GSDT.
On a appris que, vendredi soir, ledit Comité des sanctions de l’ONU à New York a refusé le dégel de ces fonds, pourtant censés êtres utilisés pour rembourser à l’ex-ASBL quelque 50 millions d’euros. Plusieurs jugements ont en effet été rendus dans cette affaire, donnant tous raison à GSDT et à son liquidateur qui essaie depuis des années de récupérer les sommes dues. En vain.