Lorsque vous demandez aux dirigeants pourquoi ils continuent à travailler avec Mogi Bayat malgré son implication dans le Footbelgate, ils vous répondent tous, invariablement : « C’est le meilleur, il nous fait gagner de l’argent. » Ce qu’ils ne veulent pas voir, c’est qu’il en fait perdre aussi. Car le conflit d’intérêts rôde à chaque opération. Quand on représente plusieurs parties (le club vendeur, le club acheteur et/ou le joueur), il y en a forcément une qui sera perdante dans la négociation. « Je n’ai jamais considéré qu’il était un magicien et qu’il faisait gagner de l’argent au club », résume un proche de la direction anderlechtoise de l’époque.