Reportage
Ce qui frappe c’est le froid glacial de cette grande classe de l’Académie de musique et des arts de la parole à Waterloo. La pièce est aérée régulièrement, on le sent jusqu’au bout des orteils. Quelques chaises de chaque côté de la scène. Elles sont fraîchement désinfectées comme après chaque utilisation. Les groupes des plus de douze ans ont été réduits à quatre personnes depuis que le jaune a viré au rouge. Quatre pour des cours d’art dramatique, ça change la dynamique de travail. Mais quand les élèves arrivent, même peu nombreux, la pièce se réchauffe. Ils sont masqués, certes, mais les sourires se lisent dans leurs yeux. Ils sont heureux d’être là.