Le rendez-vous est fixé à 16h30, lundi, sur le site de Pfizer à Puurs. Un exploit : il n’a apparemment pas été facile pour la Commission de négocier la présence des quelques journalistes pour la visite du commissaire à l’industrie, Thierry Breton sur place. D’emblée, l’institution européenne avait prévenu que Pfizer n’acceptait pas de questions. Avant d’entrer dans la zone de dispatching, les consignes sont répétées à l’envi : interdiction de photographier les codes-barres, les labels de destination ou les écrans d’ordinateur.
Le commissaire Breton en est à sa troisième visite dans les entreprises qui produisent le vaccin. A Seneffe, chez Thermo Fischer, le sous-traitant d’AstraZeneca, il y a quelques jours, le ton était différent. Il fallait mettre fin aux polémiques sur les retards de livraisons des précieuses doses.