Le groupe note une perte nette de 2,5 millions d'euros en 2020 après un bénéfice de 4,4 millions en 2019. Ce renversement est dû à plusieurs éléments survenus au premier semestre: une forte augmentation des prix des matières premières, une restructuration des activités de charcuterie aux Pays-Bas et l'impact du Covid-19, en particulier sur la division des plats cuisinés.
Cette division a souffert car "les consommateurs ont davantage préparé eux-mêmes des pâtes sèches, accumulées lors du début du lockdown", observe Ter Beke. Les coûts de l'entreprise ont également augmenté "d'une manière significative en raison de l'augmentation des absences rémunérées et des frais engagés pour assurer la sécurité du personnel. Jusqu'à présent, le groupe a très bien géré cela, mais cela reste une préoccupation quotidienne. Les coûts supplémentaires engagés dans le cadre du combat contre le Covid-19 se sont élevés à 1,9 million d'euros."