Valérie De Bue ne garde sans doute pas un très bon souvenir du 1er octobre 2020 : démissionnée du gouvernement wallon par un coup de fil de son président, George-Louis Bouchez, elle ne dut son salut ministériel qu’à la règle de la représentation minimale garantie pour chaque genre au sein de l’exécutif namurois. La mandataire MR se réjouira en revanche que son sort ait inspiré deux textes de loi. C’est que, ni en Fédération Wallonie-Bruxelles, ni à Bruxelles, les règles n’imposaient, jusqu’ici, « au moins un tiers d’hommes ou de femmes » au gouvernement. Seule la mixité était de mise au sein de chaque équipe, fût-ce en mode minimaliste.