Haro sur la Russie. Le président du Conseil européen a quitté le QG de l’UE semi-déserté à Bruxelles (la faute au covid !) pour une plongée dans trois pays déstabilisés, grignotés, par des séparatismes pro-russes : Ukraine, Géorgie, Moldavie. Mardi, Charles Michel se trouvait aux côtés du président ukrainien Zelensky aux abords de la « ligne de contact » – pour ne pas dire « de front » – dans la région de Luhansk, au cœur du Donbass ukrainien, en partie occupé par des forces sécessionnistes. « La Russie est partie prenante à de conflit ! Elle n’est pas une médiatrice », a accusé l’ex-Premier ministre belge – le Kremlin persiste à nier son appui militaire capital aux séparatistes.