Depuis lundi, les chauffeurs de la plateforme américaine actifs dans la capitale ne sont plus autorisés par l'administration régionale à utiliser leur smartphone pour prendre des commandes de courses. Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) a l'intention de mettre le dossier sur la table du gouvernement jeudi.
Pour "orienter le débat dans la bonne direction", l'UBT-FGTB soutient que c'est le modèle économique d'Uber qui doit être discuté et non l'utilisation du smartphone.
"Le secteur du taxi doit absolument utiliser les nouvelles technologies et les applications modernes, mais pas au détriment des conditions de travail et de salaire des taximen. Or, avec le modèle économique de la plateforme américaine, c'est exactement ce qui se passe", souligne Frank Moreels, président du syndicat socialiste.