D’où viennent vos engagements ?
Du fait que je sais que ma mère n’a pas eu sa chance. Parce qu’elle était une fille, il n’y a pas si longtemps que ça. Je me rappelle, lors d’un city trip à Londres à 10 ou 11 ans, que les femmes n’étaient pas admises dans certains cafés. Je ne comprenais pas. Je trouvais ça scandaleux. J’étais conscient d’une inégalité. Aujourd’hui, je suis ambassadeur bénévole des Nations Unies contre le trafic humain, un domaine dans lequel peu de gens sont prêts à s’investir : il y a beaucoup d’argent en jeu et c’est dangereux. Je suis féministe aussi mais beaucoup de femmes détestent ça car je suis un homme, je ne suis pas censé savoir ce que c’est.
Pourtant cela fait longtemps que vous portez la jupe en concert…