Chez Williams, les saisons de transition se suivent et se ressemblent. Pour 2021, il est fort probable que George Russel continuera à écraser de son talent son équipier en priant tous les dieux de la terre de pouvoir se glisser au plus vite dans la Mercedes championne du monde tandis que Nicholas Latifi, ou plus exactement son papa, signera de gros chèques pour justifier sa présence en Formule 1.
Pour le reste ? Williams est dans une phase de transition, on vous dit. Et cette fois, l’expression est appropriée. Depuis quelques mois, l’équipe n’appartient plus à la famille Williams mais bien à une puissante multinationale américaine. De quoi injecter de l’argent frais dans une écurie exsangue dont le seul but, jusqu’à la mi-saison 2020, consistait à survivre et à payer son personnel.