Le 18 octobre dernier, en plein automne, Julian Alaphilippe, Mathieu van der Poel et Wout van Aert avaient émergé des monts flamands en écœurant l’opposition, figée par l’audace et la plénitude de cette nouvelle génération de chasseurs de classiques. C’était un Tour des Flandres repoussé à l’époque des feuilles mortes mais ses enseignements auraient très bien pu être développés au printemps. Le champion du monde, son dauphin d’Imola et le « couteau suisse » des Pays-Bas étaient au-dessus du lot jusqu’à la chute stupide et malheureuse du Français sur le coffre d’une moto.