La campagne médiatique, considérée comme agressive par les Européens, du chancelier autrichien Sebastian Kurz a finalement réussi à occuper une partie du sommet virtuel des chefs d’Etat et de gouvernement, jeudi soir. Et à éveiller des ardeurs chez d’autres pays notamment la Belgique. Pour rappel, l’Autriche estime avoir été flouée dans la distribution des doses commandées par l’UE. La Commission avait proposé une distribution au prorata de la population pour chaque contrat (Pfizer/BioNTech, AstraZeneca, Moderna, etc). Mais certains pays ont préféré miser sur le vaccin classique et peu coûteux d’AstraZeneca, ne collectant pas les doses auxquelles ils avaient droit des autres candidats. Ces doses ont été redistribuées et ne sont plus disponibles pour compenser les retards pour les pays qui ont tout misé sur le vaccin du laboratoire anglo-suédois.