Des trains pris d’assaut et des gares bondées, par temps de covid, alors que le beau temps était annoncé depuis plusieurs jours : ce n’est pas la meilleure image, singulièrement pour le ministre en charge de la Mobilité. Alors mardi, en commission de la Chambre, Georges Gilkinet a été soumis aux questions de pas moins de sept députés, de la majorité comme de l’opposition, sur les mesures anti-covid à la SNCB, « la non-anticipation » de l’affluence ou « le manque de volonté politique » dans ce dossier.
Et force est de constater que, face au chaos de ce mardi, le ministre n’avait guère d’argument massue pour sa défense. Coincé par deux éléments majeurs.