Entretien
Mardi, vingt-trois chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que le président du Conseil européen et le directeur de l’OMS, ont proposé d’élaborer un traité international qui servirait de base à la gestion des pandémies actuelles et futures. Ils veulent garantir un accès universel et équitable à des vaccins, à des médicaments et à des produits de diagnostic efficaces et abordables. L’idée est séduisante. Mais elle n’est pas en tout point originale, analyse Isabelle Godin, spécialiste de l’histoire de la santé publique à l’ULB.