A 18 heures, le mardi 30 mars. Une course folle, le cri « Police ! » et les menottes aux poignets, dans un grand parking de la zone urbanistique de Spinaceto, en périphérie ouest de Rome. Au-delà du « Grande Raccordo Anulare ». Même si, dans le cas du capitaine de frégate Walter Biot, né en 1966, personne, pas même l’AISI – l’agence italienne de renseignement et de sécurité intérieure, qui est à l’origine de cette opération destinée à finir sur les tableaux d’affichage du contre-espionnage –, ne sait combien de temps ont duré ses rencontres avec Dmitry Ostroukhov. Un an, peut-être. Quatre mois, sans aucun doute.