Sihame El Kaouakibi n’est plus le nom d’une success story, mais d’une bombe à fragmentation. Le scandale qui entoure les dérives managériales de cette jeune femme de 34 ans, née à Boom près d’Anvers, n’est plus seulement le caillou qui gêne l’Open VLD, mais est en train de devenir le boulet qui plombe plus d’un parti, certains entrepreneurs flamands et un petit monde de la communication. La N-VA de l’ex-ministre fédéral de l’Intérieur Jan Jambon mais aussi du bourgmestre d’Anvers Bart De Wever est ainsi touchée. Quant aux socialistes flamands (Vooruit), ils apparaissent dans l’affaire via un de leurs ex-chefs de file redevenu avocat, Johan Vande Lanotte qui, associé à la défense de la jeune dame, a d’abord prétendu qu’il n’y avait rien à lui reprocher. « Pour une fois qu’aucun socialiste n’est impliqué dans un scandale, il faut qu’on aille s’en mêler », ironisait un Vooruiter lundi dans De Morgen.