Depuis juillet dernier, il s’était fait discret. Dans « sa » ville du Havre, dont il avait repris les rênes après les municipales, il était revenu au port. Ses tripes avaient « le goût de l’eau salée », avait-il dit un jour pour signifier à quel point la Normandie le comblait. Il n’en avait pas pour autant renoncé au poivre de la politique nationale.
Neuf mois après avoir quitté Matignon, Édouard Philippe est de retour. En librairie pour l’instant. Mais dans un pays où la présidentielle est une obsession, c’est déjà suffisant pour que la question se répande : et si c’était lui, la surprise de 2022 ?