Gilles Paris est comme ces dieux anciens à deux têtes : il a deux visages. L’un souriant, agréable, enthousiaste, celui que tous les journalistes littéraires francophones connaissent, celui de l’écrivain prompt à communiquer sur ses textes et celui de l’attaché de presse content de faire découvrir l’un ou l’autre livre. Et l’autre, inconnu à la majorité de ses connaissances, celui du malade atteint de dépression et qui doit sans cesse faire des séjours dans des hôpitaux psychiatriques. C’est ce visage-là que Gilles Paris raconte dans Certains cœurs lâchent pour trois fois rien. Le sien a tenu. Et Gilles s’en est sorti. Depuis quatre ans, il n’a plus souffert de dépression.