Les débuts de la commission d’enquête ne sont pas de nature à rassurer sur l’issue des travaux voués à faire toute la lumière sur les attentats du 22 mars, le rôle de nos services de sécurité et de renseignement, ainsi qu’à s’interroger sur la montée du radicalisme dans notre pays. Un vaste programme qui requiert, en principe, un certain consensus fort pour avancer. Or, rien n’est moins sûr. L’on voit bien que les clivages majorité/opposition, logiques du reste, conditionneront les débats.