Derrière une liste de morts, il y a des souvenirs, des projets, des histoires qui se sont arrêtées net, parce que les victimes étaient au mauvais endroit au mauvais moment. Tout simplement. Parce que derrière une liste de morts, il y a surtout un déchirement, entre un énorme sentiment d’injustice, d’une part, et le poids de la fatalité, de l’autre. Pour tout cela, Le Soir et De Standaard se sont unis pour publier, ensemble, depuis le 22 avril, les portraits des victimes du 22 mars.
Elle a suivi son mari d’un bout à l’autre de la planète. Du Texas à l’Italie, de l’île de Guam, dans l’océan Pacifique, à la ville de Brunssum, aux Pays-Bas où ils vivaient depuis deux ans. Cette errance, c’est ce qu’elle a toujours connu. Portrait.