Une dégradation du béton a été découverte dans le plafond du bunker aussi bien à Doel 4 qu’à Tihange 2. Bilan : cinq des sept réacteurs nucléaires belges sont en ce moment à l’arrêt. Tous pour cause de problèmes techniques. Les galères se multiplient pour l’exploitant Electrabel.
Le conseil d’administration de l’Ondraf se réunit ce vendredi pour prendre la décision. La ministre Marghem assure préférer le scénario à 10 milliards… mais c’est celui à 8 qui part favori.
Négociateur pour le groupe français Engie, Etienne Davignon dément qu’Electrabel cherche à se soustraire à ses obligations en matière de provisions pour le démantèlement des centrales nucléaires et la gestion des déchets.
L’Ondraf chiffrait le coût du bâtiment de stockage à long terme des déchets hautement radioactifs à 3,2 milliards. Il vient de revoir son évaluation à minimum 8 milliards d’euros. Ce qui devrait augmenter les provisions qu’Electrabel doit verser à l’Etat.
Le 30 mars, le gouvernement présentait sa stratégie énergétique. Cinq dossiers devaient urgemment être réglés, pour assurer la fin du nucléaire. Quatre mois plus tard : on progresse, mais pas assez vite.
Le gouvernement Michel va créer un « Comité fédéral Energie », censé assurer la sortie du nucléaire en 2025. Mais la composition de ce nouvel organe pose déjà question…
Le combustible usé des centrales nucléaires est entreposé dans des piscines. Selon un rapport, celles-ci seraient vulnérables à d’éventuelles actions terroristes. Les autorités rassurent.
L’Ondraf refuse de lancer une étude d’impactsur l’enfouissement des déchets nucléaires. Un avis juridique de l’administration affirme que cette étude est pourtant nécessaire.
L’organe en charge des déchets radioactifs envoie sa proposition de stockage au gouvernement Michel. Sa solution : enfouir. Et il se lance dans une réflexion décennale pour choisir l’endroit.
La Belgique ne sait pas ce qu’elle doit faire de ses déchets radioactifs. L’Ondraf ose une proposition, qui pourrait retarder le stockage de plusieurs dizaines d’années.
Pour chiffrer si le scénario d’une prolongation du nucléaire jusqu’en 2035 est plus ou moins coûteux que le remplacement de l’atome par des centrales au gaz, il faut jouer les « Madame Irma » sur un bon nombre de paramètres. L’édito de Xavier Counasse.
Les chercheurs devant chiffrer les scénarios d’une sortie du nucléaire en 2025 vont se pencher sur un scénario inverse. Un « pur exercice intellectuel » ou un « diktat de la N-VA » ?
Doel 3 est à l’arrêt à cause d’une (nette) dégradation du béton d’un bunker. Les six autres réacteurs belges vont bien, merci pour eux. En 2017, ils ont tourné 8 jours sur 10.