Il règne une belle effervescence, vendredi soir, à la Maison des cultures et de la cohésion sociale de Molenbeek. Après plusieurs semaines d’interruption, pour cause de couvre-feu post-attentats, les ateliers de Ben Hamidou rouvrent leurs portes à une quinzaine de jeunes, fidèles au poste. Avant de commencer, le GSM du comédien sonne sans relâche : untel est bloqué dans le bus, tel autre est malade. « S’ils sont absents trois fois, sans une bonne excuse, ils savent qu’ils ne peuvent plus venir », sourit le comédien entre deux blagues au téléphone avec ses élèves buissonniers.