Bart Migom, la pêche au cœur
L’étudiant brugeois avait 21 ans. A Zaventem, il devait s’embarquer pour les Etats-Unis, afin d’y retrouver Emily, sa « Georgia Peach ».
Parce que derrière une liste de morts, il y a des destins brisés, des familles en deuil, des vides cruels, des amours anéantis, parfois de la colère. Dans tous les cas, un chagrin immense. Parce que derrière une liste de morts, il y a des souvenirs, des projets, des histoires qui se sont arrêtées net, parce que les victimes étaient au mauvais endroit au mauvais moment. Tout simplement. Parce que derrière une liste de morts, il y a surtout un déchirement, entre un énorme sentiment d’injustice, d’une part, et le poids de la fatalité, de l’autre. Pour tout cela, Le Soir et De Standa
ard se sont unis pour publier, ensemble, depuis le 22 avril, les portraits des victimes du 22 mars.