La commission d’enquête sur les attentats du 22 mars poursuit son travail. La séance de ce mercredi laisse un sentiment quelque peu confus, confirmant l’impression des premières semaines. Est-ce le rythme trop soutenu des auditions – les députés ramassent leurs questions, pressés par l’horaire, sans, parfois, aller au bout de leurs interrogations ; en outre, ils reçoivent, en direct, des notes truffées de détails chronologiques ou techniques qu’ils n’ont guère le temps d’examiner ?
Est-ce l’organisation des travaux – on aborde pour l’instant le seul volet « secours » des attentats, ce qui obligera nombre de témoins, également impliqués dans d’autres aspects à revenir ? Est-ce dû au fait que chacun, selon son parti (et donc son intérêt à défendre tel niveau de pouvoir ou telle administration), s’intéresse préférentiellement à certains pans de l’histoire ? Est-ce la complexité institutionnelle belge ?