Faute de structures adaptées, des victimes d’attentats se font soigner aux États-Unis, en France ou aux Pays-Bas. V-Europe plaide pour l’ouverture d’un centre spécialisé.
Le bourgmestre de Vilvorde, Hans Bonte, presse le fédéral de mettre rapidement les bourgmestres des communes concernées dans le cadre de cette opération sécuritaire autour de la table.
Le 22 mars 2016, Jimmy Montenegro était dans la rame de métro, à Maelbeek. Il ne se souvient de rien. Depuis deux ans, soutenu par sa famille, il se bat pour retrouver l’usage de ses membres.
Deux ans après les attentats du 22 mars 2016, les Bruxellois semblent avoir repris confiance, tandis que du côté wallon et flamand, la peur n’a pas franchement faibli.
Pour l’auteur des « Jeunes dans l’apocalypse », Mai 68 a occulté l’envie de croire de la jeunesse. D’où sa quête de sens de la vie. Le salafisme s’est engouffré dans la brèche.
La France et la Belgique sont intimement liées dans ce dossier. Mais le calendrier judiciaire ne fait pas à proprement parler l’objet d’un accord avec Paris.
La journée d’hommage aux victimes des attentats terroristes du 22 mars 2016 est tournée vers les familles, deux ans après. Pas de grands moments protocolaires à prévoir.
Malgré les commémorations et une nouvelle loi sur le statut des victimes d’attentat, l’association V-Europe et son représentant Philippe Vansteenkiste déplorent la lenteur avec laquelle les mesures sont mises en place.