La police a mis la main sur un enregistrement dans lequel on entend Najim Laachraoui et Ibrahim El Bakraoui expliquer ce qu’ils comptent faire le 22 mars à Bruxelles.
Le 22 mars, le centre 112 d’appels d’urgence du Brabant flamand a-t-il tardé à autoriser l’intervention des ambulances bruxelloises ? Le président du secteur « zones de secours » du syndicat SLFP le soutient, et s’explique.
Plusieurs heures après les attentats, la situation demeure chaotique et le bilan demeure, hélas, provisoire. L’attentat a été revendiqué par l’organisation Etat islamique. Il s’agirait, à l’aéroport comme dans le métro, de deux attentats-suicides.
Fabien et Larrisa, jeune couple de trentenaires de la capitale, étaient respectivement dans le métro et à Bruxelles-National aux moments des attentats.
Des militaires présents à l’aéroport de Zaventem lors des attentats témoignent pour la première fois de ce qu’ils ont vécu. Ils ont été choqués. Aujourd’hui, leur présence dans les rues est gérable mais lourde pour l’armée qui annonce du recrutement.
Seules trois scènes de liesse ont été recensées dans la région bruxelloise après les attentats. Loin de la « partie significative de la communauté musulmane » avancée par le ministre de l’Intérieur Jan Jambon.
Sept parlementaires de la commission d’enquête française sur la lutte contre le terrorisme sont venus visiter des organes d’enquête et de contrôle belges. Ils affirment vouloir améliorer la coopération européenne. Ce vendredi, ils se rendent à Molenbeek.
Le sondage commandé par la Fondation « Ceci n’est pas une crise » sur le sentiment de l’opinion publique après les attentats révèle une société clivée, même si elle refuse de céder à la peur.
Mercredi matin, il était parmi les premiers volontaires à reprendre les commandes. Pour que le métro ne meure pas. A chaque voyage, il voit les wagons déchiquetés.
Vers 13 heures, dans toutes les mosquées de Belgique a eu lieu le prêche du vendredi. L’Exécutif des Musulmans de Belgique a invité les imams à condamner fermement les attentats et à appeler à la fraternité. Mais le Conseil des Théologiens aurait refusé qu’une minute de silence et une prière pour les défunts soient organisées…