La capitale va devoir encaisser le choc des attaques du 22 mars. Comment l’activité économique va-t-elle en pâtir ? Comment la ville se redressera-t-elle ? Nos analyses et reportages.
Les premiers chiffres précis concernant l’impact économique des attentats commencent à tomber, et confirment les témoignages épars d’hôteliers qui ont constaté une désaffection de la clientèle essentiellement étrangère.
Le ministre Didier Gosuin a annoncé une série de mesures au parlement, dont l’exonération de la taxe de séjour pour les hôtels. En matière de sécurité, un centre de crise régional sera créé.
Offrir bus et métro aux touristes ? Bruxelles veut le faire. Pourquoi ne pas généraliser la mesure, même pour lutter contre les bouchons ? Parce que ça ne marche pas et cela a un coût.
Lockdown, tunnels, piétonnier, attentats : les patrons bruxellois tirent la sonnette d’alarme. La baisse du chiffre d’affaires avoisine, en moyenne, les 40 %. L’argent public ne suffira pas à sortir de cette crise exceptionnelle.
De nombreux commerces du centre-ville affichent une perte de chiffre d’affaires jusqu’à - 50 %. En cause : le climat anxiogène généré par les attentats terroristes, mais surtout le piétonnier. Reportage.
L’arrêté régional interdisait samedi toute manifestation, renvoyant antifascistes et extrême-droite au même traitement. Les deux chauffards de Molenbeek ont été placés sous mandat d’arrêt.
Le patron de Brussels Airlines veut garder les mêmes ambitions qu’avant le 22 mars pour sa compagnie. En termes de nouvelles lignes mais aussi de création d’emplois. Pour y arriver, une aide financière ne serait pas superflue.
Ecrivain et Prix Rossel 2011, Geneviève Damas a rédigé plusieurs chroniques depuis Lampedusa pour « Le Soir ». Elle revient aujourd’hui pour conter son quotidien en tant qu’habitante de la rue Max Roos à Scharbeek, là d’où sont partis les trois terroristes de Zaventem.
Si Bruxelles a beaucoup souffert après les attentats à Paris, notre capitale devra faire face à de nouveaux défis après les attaques du 22 mars. Le Soir a rencontré une série d’acteurs clés pour faire le point.
Deux bourgmestres cabossés par l’actualité liée au terrorisme sont les invités exceptionnels du « Soir ». Entretien croisé entre Françoise Schepmans (MR, Molenbeek) et Marc-Jean Ghyssels (PS, Forest).
Une semaine à peine après les attentats, la diminution des contrôles policiers dans les stations de métro et dans les gares peut générer un sentiment d’insécurité. Le Centre de crise fait savoir que si elles sont moins visibles, les mesures de sécurité n’en sont pas moins réelles.
Des chocolateries vides durant un week-end pascal. Paroles de commerçants bruxellois, en Belgique, on n’avait jamais vu ça. Et cinq jours après les terribles incidents du 22 mars, l’inquiétude gagne dans le commerce du centre-ville, en particulier.
La Rue Neuve, principale artère commerçante de Bruxelles, reprend doucement vie sous un soleil printanier. Les gens se promènent, affirment leur volonté de vivre comme avant. Ce qui n’empêche pas les commerçants de voir à nouveau leurs ventes s’effondrer…
De millions de personnes et d’allées et venues. Des centaines de lieux de rassemblements, de regroupements de population. Autant de cibles d’attentats. Comment sécuriser sans verser dans le régime d’exception ?
De jeudi midi à vendredi matin, « Le Soir » a pris le pouls des citoyens en recueillement, au centre de la capitale endeuillée, sous les objectifs des télés du monde entier. Des silences tristes, des chansons de joie et tant d’affects post-attentat.