La capitale va devoir encaisser le choc des attaques du 22 mars. Comment l’activité économique va-t-elle en pâtir ? Comment la ville se redressera-t-elle ? Nos analyses et reportages.
Transformée en lieu de mémoire pour les victimes des attaques de mardi, la Bourse de Bruxelles charrie une foule bigarrée venue se recueillir devant les caméras du monde entier. Ambiance.
Bruxelles est progressivement entrée en léthargie dans la matinée de mardi. Les mesures de sécurité sont impressionnantes. A la Bourse, l’heure est déjà au recueillement et à la fraternité.
Le terrorisme ne vise pas seulement des innocents. Il affecte aussi l’activité économique. Généralement de façon temporaire. Mais on ne peut exclure un impact plus durable.
Sur la ligne 5, frappée par les attentats mardi, les usagers s’assoient à nouveau sur les sièges du métro bruxellois. Certains sont franchement inquiets, d’autres tentent de retrouver une vie normale.
Les Bruxellois ont eu une douloureuse impression de déjà-vu, ce mardi : d’un coup, on n’était plus le 22 mars mais le 22 novembre, week-end du lockdown. La fatalité du niveau 4 ? Non merci, ont décrété les autorités bruxelloises.
Nous vivions sur une scène de comédie, non loin de Bossemans et Coppenolle. Nous voici contraints à entrer dans l’aventure dramatique. Ce n’est pas nous, ça !
Bruxelles, cette ville qu’on aime tant
Par Nicolas Crousse
Opinions |
Nous vivions sur une scène de comédie, non loin de Bossemans et Coppenolle. Nous voici contraints à entrer dans l’aventure dramatique. Ce n’est pas nous, ça !