De Rachid Benzine à Jean-Claude Juncker, de Federica Mogherini à Philippe Claudel, des caricaturistes de presse aux personnalités de tous bords, ils sont nombreux à livrer leurs analyses sur le drame bruxellois.
L’ancien héraut de l’antiterrorisme français est un partisan de la ligne dure face aux poseurs de bombes. Pour lui, la réponse à donner à la terreur est avant tout sécuritaire. La France a pris les mesures qui s’imposaient, estime-t-il. La Belgique n’a pas cette culture de la sécurité. Elle va devoir se faire violence.
La bataille contre l’organisation n’a pas encore débuté selon Jean-Pierre Filiu, historien, arabisant et spécialiste reconnu du djihadisme. Les défaites infligées à Daesh permettraient selon lui de réduire le prestige dont il bénéficie.
Chaque catastrophe a son cliché. La photo, prise par une correspondante géorgienne à Bruxelles, de ces deux femmes couvertes de sang et de poussière deviendra probablement le symbole des attaques ce 22 mars.
Le philosophe Michel Onfray donne son point de vue sur l’islam, et sur les attentats. Selon lui, le Coran n’incite pas à la violence, mais « on peut prélever une phrase pour faire dire à son auteur le contraire de ce que dit toute l’œuvre ».