Chaque lundi, « Le Soir » publie, ainsi que ses partenaires de LENA, une chronique, une « lettre d’Europe ». Cette semaine, c’est Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef, qui tient la plume.
Le terrorisme menace notre sécurité, mais aussi nos libertés. Il répand les poisons de la peur et de la déraison. C’est le moment de faire mentir le stéréotype du laisser-aller « à la belge ».
Si, depuis Paris, on ne s’embarrasse pas de nuances pour décrire la commune bruxelloise « gangrenée », on est beaucoup plus prudent quand qu’il s’agit de communes bleu, blanc, rouge. L’édito de Béatrice Delvaux.
Après la colère et la tristesse, le temps est venu pour moi de te présenter mes excuses. Cela fait 20 ans que je te mens. La chronique de Béatrice Delvaux.
Quelques médias relèvent à nouveau les faiblesses de la Belgique, un pays « politiquement fracturé et vulnérable au terrorisme », mais aussi du reste de l’Europe. Les reproches viennent surtout de la presse anglo-saxonne.
Le renforcement des mesures de sécurité, qui pourrait découler des attentats de mardi, n’est pas incompatible avec la liberté selon le philosophe Edouard Delruelle. A condition tout de même de ne pas se tromper de finalité...
Lorsque le cœur est touché, c’est tout le corps qui sombre. En s’attaquant à la capitale européenne, les terroristes ont touché une cible trop souvent délaissée. Mais qui s’est réveillée, montrant, plus que jamais sa nécessité comme l’expliquent les grands journaux européens.
Comme chacun, je me suis trouvé étourdi ce mardi. Lorsque Pascal Goffaux m’a appelé pour une interview, je n’ai pas dit non, mais je ne crois pas avoir réussi à respecter sa demande : prendre de la distance.
Déceler, parmi la terreur, la douleur et les cris, la vraie signification de ces crimes. Car elle est politique, le martèle Javier Moreno, dans cet article paru dans «El País». L’ex-rédacteur en chef y décode les impacts de l’attentat de ce 22 mars et propose ses solutions contre la folie du terrorisme.
Attentats de Bruxelles: le génie du nucléaire est sorti de sa lampe
Par Jan Vande Putte, expert nucléaire chez Greenpeace Belgique
Opinions |
La menace d’une attaque terroriste de nos centrales nucléaires ne tient pas du scénario de science-fiction. La carte blanche de Greenpeace Belgique.