Didier Deschamps sait recevoir. Après la victoire 5-2 de son équipe contre l’Islande, le sélectionneur s’est réjoui que « nos adversaires aient pu marquer deux buts. Pour eux, ça veut dire beaucoup. » Au fond de lui cependant, il regrette que sa défense ait préparé un terrain aussi hospitalier pour Kolbeinn Sigthorsson et Birkir Bjarnason, les deux attaquants scandinaves. Sur la route de l’Allemagne, avec, en face, une qualité offensive que son arrière-garde n’a jamais éprouvée jusqu’ici, Deschamps aurait espéré une autre intransigeance.
4 buts en 5 matchs contre la Roumanie, la Suisse, l’Albanie, l’Irlande et l’Islande sans le moindre attaquant de niveau supérieur à agiter en épouvantail, ce n’est pas un bilan folichon.