Sur les quelque 850 entités belges citées dans les Panama Papers, la police fédérale en a clairement identifié, jusqu’à présent, 332. Parmi celles-ci figurent 55 intermédiaires, qui ont facilité la mise en place du système, les autres en étant des bénéficiaires, a indiqué Patrick Ludinant, le directeur de la DJSOC, la direction de la lutte contre la criminalité lourde et organisée au sein de la police fédérale, lors de son audition, mardi, devant la commission spéciale de la Chambre consacrée au scandale financier panaméen.
Si aucun PV n’a été dressé à l’encontre de ces entités identifiées, des fiches ont été rédigées et transmises aux magistrats des arrondissements qui devront décider des suites à donner. Des poursuites restent cependant incertaines puisque la justice ne dispose que de documents et d’informations venant d’internet, a expliqué le responsable selon qui «il semble toutefois que la volonté existe de faire quelque chose».