Paul Magnette avait choisi le quartier européen de Bruxelles pour présenter sa « Déclaration de Namur ». Ce n’est pas un hasard : les destinataires sont Jean-Claude Juncker et Cecilia Malmström, le président de la Commission et la commissaire chargée du commerce. Pour l’occasion, le ministre-président wallon coiffe sa casquette d’universitaire.
Le professeur de l’ULB a rameuté une quarantaine de confrères de carrure internationale pour porter jusqu’à la commission « des propositions qui doivent devenir la référence de toute négociation d’un traité économique et commercial auquel l’Union européenne et ses Etats membres sont parties prenantes. »